Appuyez-vous sur des images pour amener votre groupe à générer de nouvelles idées, nombreuses et variées, en un temps restreint.
L’exercice se fonde sur l’alternance rapide entre l’utilisation de nos compétences visuelles et verbales. La rapidité et la spontanéité sont importantes car elles permettent à l’imaginaire de prendre le pas sur la réflexion.
Il s’agit d’encourager une réflexion la plus large possible sur un sujet et d’aller au-delà de ce que l’on sait déjà, en utilisant les images.
Un stock d’images variées, équivalent à 5 images par participant minimum (Images trouvées sur internet, extraits de magazines ou de catalogues, cartes postale…)
Feuilles de paperboard
Post-it
De quoi écrire
Avant le jour J, rassemblez une collection d’images et de photographies qui ne contiennent pas de mots. Vous pouvez en trouver sur des banques d’images en ligne ou les découper dans des magazines ou catalogues. Ne cherchez pas spécialement de jolies images mais plutôt une grande variété.
Mise en place
Préparez des espaces pouvant accueillir 3 à 4 personnes chacun. En guise de centre de table, positionnez une feuille de paperboard sur laquelle vous aurez inscrit le sujet à traiter (formulation claire et brève travaillée en amont). Enfin, répartissez autour de chaque feuille de paperboard une vingtaine d’images faces cachées, ainsi que des Post-it et de quoi écrire.
Exemples de sujets :
améliorer la notoriété d’un dispositif auprès de sa cible ;
dynamiser le séminaire annuel du réseau ;
créer un nouveau produit, etc.
Invitez les participants à former des sous-groupes de 3 ou 4 personnes dans les espaces prévus à cet effet.
Dans un premier temps, donnez quelques minutes aux participants installés pour travailler individuellement et en silence selon la consigne suivante : « Découvrez une image et notez toutes les idées qui vous viennent en lien le sujet. Quand vous n’avez plus d’idées, passez à l’image suivante, et ainsi de suite jusqu’à la fin du temps imparti ». Durant cette phase, chaque participant garde simplement près de lui les Post-it qu’il rédige au fur et à mesure.
Par exemple, si le sujet est « Améliorer la notoriété d’un dispositif auprès de sa cible » et que vous découvrez une image de citron, cela peut vous inspirer plusieurs idées comme : donner de la vitamine/donner de la fraîcheur/« presser le citron » des bénéficiaires, soit 3 Post-It.
Et hop, image suivante !
Mise en commun dans chaque sous-groupe
Invitez les participants au sein de chaque sous-groupe à rassembler et organiser leurs Post-it par points communs, en les collant sur la feuille de paperboard autour du sujet central.
Pour faciliter la mise en commun, chacun peut par exemple à son tour partager un Post-it et si une idée similaire est venue à un autre membre du groupe, ces idées sont regroupées. Au fur et à mesure, il ne reste à partager que les idées différentes de ce qui a déjà été dit.
Les participants doivent ensuite donner un titre à chaque groupe d’idées. En fonction du temps dont vous disposez, vous pouvez aussi leur proposer de choisir une image pour illustrer chaque groupe d’idées.
Mise en commun globale
Rassemblez les participants en plénière et demandez à chaque sous-groupe de partager les titres (et le cas échéant les images) issus de sa réflexion.
Apprentissages
Questionnez les participants sur leur vision du sujet à la lumière de l’exercice réalisé. Par exemple :
Comment voyez-vous le sujet maintenant ?
Quels enjeux ont émergé ?
Quelles idées concrètes ont émergé ?
Quelles pourraient être les prochaines étapes pour avancer sur le sujet ?
Une image peut générer plusieurs idées, mais 1 idée = 1 Post-it.
Il n’y a pas de mauvaise idée, il suffit de laisser se faire les associations entre chaque visuel et le sujet.
L’objectif de cette méthode n’est pas de trouver un type de réponse spécifique. En tant que facilitateur, n’hésitez pas à le rappeler pour rassurer les participants en les incitant à ne pas se censurer.
Selon la suite attendue, un travail de classement et de hiérarchisation des idées peut s’avérer nécessaire après l’exercice.