Pour une communication authentique et une co-construction efficace, l’écoute est une compétence indispensable. Transversale, elle favorise l’empathie et l’engagement, ce qui permet d’améliorer la collaboration.
Voici comment faire travailler l’écoute active à des groupes et des individus afin d’aboutir à un résultat commun plus riche de sens.
Cette méthode peut par exemple être utilisée en introduction d’une réunion ou d’un séminaire afin d’accroître la qualité d’écoute des participants.
Demandez aux participants de former un cercle et placez-vous au centre.
Lancez une première phrase qui constitue le début de l’histoire. Ex. : « Un collaborateur vit sa dernière journée au bureau avant de partir à la retraite, quand… »
Dans un ordre aléatoire, chaque participant complète l’histoire en répétant mot à mot l’ajout du participant précédent. Il avance ensuite d’un pas pour permettre de bien visualiser qui a déjà parlé ou non.
Suite à l’exercice, vous proposez un débriefing collectif de 5 à 10 min pour tirer les enseignements sur l’écoute. Exemples de questions à poser : Comment avez-vous vécu cet exercice ? Qu’est-ce qui était facile ou difficile pour vous ? Qu’est-ce que cela vous apprend sur l’écoute ? Etiez-vous concentré sur ce qui se disait ou sur ce que vous vouliez dire ? Est ce que tout le monde a pu prendre la parole ?
Vous pouvez également opter pour cette variante en face à face par binôme :
Répartissez les participants en duos.
Au sein de chaque binôme, une première personne (A) écoute l’autre personne (B) raconter un voyage qui l’a marquée. [3 à 5 minutes] A n’a pas le droit de prendre de notes ni de s’exprimer verbalement ou non-verbalement (pas de hochement de tête, d’interactions, etc.). Pas de panique, ça ne dure pas longtemps !
À la fin du récit, A restitue à B ce qu’il a retenu[2 min].
Les rôles s’inversent : B écoute A puis lui restitue ce qu’il a mémorisé.
Suite à l’exercice, vous proposez un débriefing collectif comme dans la première option [5 à 10 minutes].
Au-delà de 10 personnes, constituez plusieurs cercles auxquels vous donnez les consignes simultanément.
Encouragez les participants à prendre leur temps, à accepter le silence et à accueillir les idées différentes des leurs : si la qualité d’écoute n’est pas bonne, l’histoire est souvent négative et manque de sens.
En fonction du niveau de pratique de l’intelligence collective, les consignes peuvent être adaptées, par exemple en proposant une prise de parole aléatoire ou non.