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La théorie U en bref
Se reconnecter à nos intelligences pour imaginer collectivement l’avenir
Théorie
La “Théorie U” est en réalité un méta-modèle d’accompagnement des transformations individuelles et collectives. Fondé sur l’écoute et l’observation, ce processus invite, dans une époque où la complexité de l’environnement grandit, à se détacher des expériences passées et à travailler sur les croyances limitantes pour faire émerger des leviers de transformation adaptés et nouveaux. Sans jugement ni idée préconçue.
Trop souvent, nous nous fixons des objectifs qui sont en fait des réactions à des symptômes. Avec la Théorie U, on change de paradigme pour rechercher les causes profondes d’une situation, aligner notre intention par rapport à celle-ci et générer des solutions innovantes. Et ce, avec notre tête, notre coeur et notre corps.
Nathalie Nowak, Imfusio
Sur la base des travaux de Friedrich Glasl et Dirk Lemson, Otto Scharmer, maître de conférences au MIT et président fondateur d’ELIAS (Emerging Leaders for Innovation Across Sectors), popularise ainsi dès les années 2000 la Théorie U dans son ouvrage éponyme. Celle-ci repose sur un processus en cinq grandes phases.
Cet état de “presencing”, mélange de perception et de présence, est favorisé par les temps d’introspection individuelle (silence, journaling, marche dialoguée, dessin, musique) et les approches créatives en groupe (ex. : projection visuelle du projet souhaité, Social Presencing Theater, danse des 20’, 4D mapping, etc.). Il permet de prendre conscience de notre appartenance à un tout.
Comme le souligne William O’Brien, ex-PDG de Hanover Insurance Company, “le succès d’une intervention dépend des conditions intérieures de l’intervenant”. D’où l’importance d’une approche qui intègre l’intelligence émotionnelle.