La récolte est une étape importante d’une session en intelligence collective puisqu’elle rend visible les fruits de chaque étape, de la phase de divergence à la phase de convergence :
les informations et les faits relatifs au sujet lors de la divergence
les idées lors de l’émergence
les prises de décision, le plan d’action et/ou les prochains jalons identifiés lors de la phase de convergence
“Avec quoi souhaitez-vous repartir ?”. Telle est la bonne question à se poser en amont de la session, pour identifier avec le commanditaire les livrables qui composeront votre récolte.
Également appelée “capitalisation collective”, elle permet aussi de matérialiser des éléments moins tangibles tels que des enseignements, des émotions ou encore des questionnements.
Quel périmètre pour la récolte ?
Une récolte collective est nécessaire pour que le groupe reparte avec des enseignements communs. Elle peut aussi être complétée par une récolte individuelle qui permettra aux participants d’ancrer des apprentissages personnels : dans ce cas, chacun conserve sa propre récolte et ne la partage avec le groupe que s’il le souhaite.
Qui fait la récolte ?
Selon les cas, la récolte collective peut correspondre :
à la mise en commun des réflexions personnelles de chacun,
au fruit d’un travail de groupe, restitué par ce même groupe,
à la synthèse d’un temps d’échange en groupe, faite par le facilitateur (dans le cas du cercle de dialogue par exemple).
Comment récolter ?
Tous les modes de récolte sont possibles : l’écrit bien sûr mais aussi la photo, la vidéo, le prototype physique en LEGO, etc.
Il est recommandé de prévoir à l’avance des canevas qui permettront aux participants de capitaliser sur leurs échanges. Ces canevas sont bien sûr à adapter à l’intention et aux livrables attendus de la séquence facilitée.
Il peut y avoir plusieurs canevas à remplir dans le cas d’ateliers d’une journée ou plus.
Une récolte réalisée par le groupe sera toujours mieux portée ensuite qu’une récolte émanant du facilitateur car la responsabilisation reste la clé d’un collectif mobilisé.
Si le nombre de facilitateurs le permet, l’un d’eux peut effectuer une prise de notes littérale des échanges en plénière. Cela sera notamment utile pour préparer la réunion de débriefing de la séance.