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La posture de facilitation

Mettre son savoir-être au service du groupe

Théorie


Introduction

Pourquoi parler de posture de facilitation plutôt que de méthode ? Parce que c’est la façon d’utiliser l’outil qui fait la différence entre une méthode inefficace ou “miraculeuse”.

En facilitation, on parle de posture pour désigner le savoir-être qui permet au facilitateur d’être pleinement au service du groupe, en s’appuyant sur son savoir-faire et son ressenti.

Travailler sur la posture de facilitation revient à :

Ce dernier point est d’autant plus important qu’une méthode n’est pas puissante par nature : elle le devient grâce à la qualité du questionnement qui l’accompagne.

Descriptif

Adopter une posture de facilitation permet d’être à l’écoute du collectif, contribue à l’appropriation par l’expérimentation et favorise des conversations de qualité au service de l’émergence des bonnes réponses/solutions/actions.

Dis-le moi, je l’oublie.
Montre-le-moi, je le retiens.
Implique-moi, je le comprends.

Proverbe indien auquel Imfusio ajoute :

Fais-moi vivre l’expérience avec d’autres, je me l’approprie.


Qu’est-ce que la posture de facilitation ?

Au service du groupe, le facilitateur ou la facilitatrice a donc pour rôle de :


Accoucheur et guerrier, les deux visages du facilitateur

La facilitation consiste à alterner deux attitudes différentes mais complémentaires dans sa relation au groupe :

Comment se manifeste la posture de facilitation ?

Lors d’une rencontre, la posture de facilitation se traduit par :

L’écoute du centre en pratique
Pratiquer “l’écoute du centre” consiste à porter son attention sur ce que le groupe est en train de construire et de vivre ensemble plutôt que sur l’égo ou l’idée de chacun.

Cela peut se traduire par le fait de ne pas parler pour ne rien dire, de prendre des notes pour barrer au fur et à mesure ce qui a été dit et donc n’est plus à dire, etc.

Grâce à cette vigilance, les apports restent constructifs et le rythme dynamique !

On retrouve cette pratique dans quasiment toutes les méthodes d’intelligence collective et elle fait partie des essentiels du cercle de dialogue.


Le facilitateur, garant de la diversité des modes de fonctionnement individuels

Chaque personne a une manière privilégiée de travailler et d’apprendre. En avoir conscience permet d’adapter et de diversifier les outils utilisés avec un collectif, pour de meilleurs résultats.

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Trucs et astuces